Le conseil d’administration de la marque au losange s’est réuni hier pour décider du cas de son ancien PDG, Carlos Ghosn. Selon les décisions prises, ce dernier serait privé de ses indemnités de départ, un montant qui s’élève à environ 11 millions d’euros.
Des indemnités estimées à quelque 11 millions d’euros
Le 13 février dernier, le Conseil d’administration de la marque française s’est réuni pour statuer sur le cas de son ancien homme fort. Carlos Ghosn est toujours en détention au Japon depuis son arrestation en novembre dernier pour fraude fiscale.
L’ancien PDG a été forcé de démissionner du groupe français le 24 janvier 2019. D’après la clause de non-concurrence édictée dans son contrat, il peut demander une indemnité particulière qui équivaudrait à 2 ans de salaire. Une clause ayant pour but de l’empêcher de réintégrer un autre groupe automobile. Cela se complète par l’attribution de 137 000 actions gratuites. L’ensemble pourrait grimper à environ 11 millions d’euros.
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Une décision qui appartient à l’État
Le comité de rémunération du groupe français a pris une décision défavorable vis-à-vis de Carlos Ghosn. Une décision de non-versement des indemnités de départ approuvée par le conseil d’administration.
Selon l’avocat de l’ancien PDG, il n’y a pas de liens entre l’affaire qui concerne son client au Japon et le contrat qui le lie à Renault. D’ailleurs, il a sous-entendu que son client peut ne pas envisager de porter l’affaire en justice, malgré le non-acquittement de ses indemnités.
Ce qui est sûr c’est que si l’État français, principal actionnaire du groupe Renault, choisit de refuser l’indemnisation, l’ex-PDG n’aura probablement pas la possibilité de demander son dû.
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